La duchesse d’Aiguillon, dame de Combalet (v. note [62], lettre 101), était la fille aînée de Françoise du Plessis de Richelieu, sœur du cardinal-duc, et de René de Vignerod de Pont-de-Courlay.
Tallemant des Réaux (Historiettes, tome i, page 233) :
« L’aînée fut mariée à un gentilhomme de Poitou, nommé Vignerod, qui était un homme dubiæ nobilitatis. {a} Il se poussait pourtant à la cour, et était toujours avec les grands seigneurs : il jouait avec M. de Créqui et M. de Bassompierre. » {b}
« de douteuse noblesse. »
- Note d’Adam :
« Tallemant ne fait que recueillir sur ce point la rumeur commune. Laffemas [v. note [12], lettre 447] écrit dans son Procès burlesque entre M. le Prince et Mme la duchesse d’Aiguillon [1649] :
“ Soutenant que l’extraction
Des Vignerod n’avait noblesse
Pour tant porter notre duchesse ;
Qu’elle tenait d’un châtelain
Qui ne fut autre que vilain ;
J’entends d’un juge de village
Qui valait bien moins qu’un bailliage ;
Aussi curé son oncle était,
(Ainsi que l’avocat contait)
Du village de Bressuire. ”
C’était également l’opinion de Guy Patin. L’éditeur de la Confession de Sancy (v. note [38] du Faux Patiniana II‑6), appendice au Journal de Henri iii, 1746, in‑12, iv, page 32, met en note :
“ René de Vignerod, sieur de Pont-de-Courlay, en Poitou, que Guy Patin dit avoir été l’un des espions du marquis d’Ancre à mille livres par an, avait eu pour père un notaire de la ville de Bressuire en Poitou [entre Poitiers et Cholet], et avoir épousé Françoise de Richelieu, l’une des sœurs du cardinal de Richelieu. ” »
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