À Charles Spon, le 5 novembre 1649, note 13.
Note [13]

La duchesse d’Aiguillon, dame de Combalet (v. note [62], lettre 101), était la fille aînée de Françoise du Plessis de Richelieu, sœur du cardinal-duc, et de René de Vignerod de Pont-de-Courlay.

Tallemant des Réaux (Historiettes, tome i, page 233) :

« L’aînée fut mariée à un gentilhomme de Poitou, nommé Vignerod, qui était un homme dubiæ nobilitatis. {a} Il se poussait pourtant à la cour, et était toujours avec les grands seigneurs : il jouait avec M. de Créqui et M. de Bassompierre. » {b}


  1. « de douteuse noblesse. »

  2. Note d’Adam :

    « Tallemant ne fait que recueillir sur ce point la rumeur commune. Laffemas [v. note [12], lettre 447] écrit dans son Procès burlesque entre M. le Prince et Mme la duchesse d’Aiguillon [1649] :

    “ Soutenant que l’extraction
    Des Vignerod n’avait noblesse
    Pour tant porter notre duchesse ;
    Qu’elle tenait d’un châtelain
    Qui ne fut autre que vilain ;
    J’entends d’un juge de village
    Qui valait bien moins qu’un bailliage ;
    Aussi curé son oncle était,
    (Ainsi que l’avocat contait)
    Du village de Bressuire. ”

    C’était également l’opinion de Guy Patin. L’éditeur de la Confession de Sancy (v. note [38] du Faux Patiniana II‑6), appendice au Journal de Henri iii, 1746, in‑12, iv, page 32, met en note :

    “ René de Vignerod, sieur de Pont-de-Courlay, en Poitou, que Guy Patin dit avoir été l’un des espions du marquis d’Ancre à mille livres par an, avait eu pour père un notaire de la ville de Bressuire en Poitou [entre Poitiers et Cholet], et avoir épousé Françoise de Richelieu, l’une des sœurs du cardinal de Richelieu. ” »


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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 novembre 1649, note 13.

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(Consulté le 04/05/2024)

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