À Charles Spon, le 26 mars 1652, note 13.
Note [13]

Attaqué par l’armée du comte d’Harcourt, le prince de Tarente s’était réfugié le 25 février dans Saintes qui fut aussitôt assiégée.

Journal de la Fronde (volume ii, fo 47 ro) :

« La ville de Saintes s’est rendue à composition à M. du Plessis-Bellière ; {a} et la garnison en étant sortie au nombre de 1 200 hommes, a été escortée à Bourg ; et les troupes qui étaient devant sont allées assiéger Taillebourg, où le prince de Tarente n’ayant pu s’y jeter, s’est retiré à Brouage. M. du Plessis-Bellière voyant qu’il n’y avait point de troupes de M. le Prince de ce côté-là capables de faire lever ce siège, en a détaché 2 200 hommes des siennes, suivant les ordres de la cour, pour venir joindre le maréchal d’Hocquincourt. »


  1. Le 12 mars 1652.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 26 mars 1652, note 13.

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(Consulté le 06/05/2024)

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