À Charles Spon, le 26 juillet 1661, note 3.
Note [3]

Dans l’édition de 1660 du « Guide pour la médecine » de Johann Daniel Horst, {a} se lit cet éloge de l’auteur par Charles Spon :

Nobilis iuventa, numen quæ salutis degeris,
Semitamque ad eius ædes recta euntem quæritas,
Sed pavescis per tenebras spissiores ingredi,
Tota queis sic occupatur ut negetur visibus :
Horstium Tibi fidelem chiragogum deligas,
Horstium, recentiorum flosculum Machaonum,
Eruditum, perspicacem, luminis plenissimum,
Blandius quo, tutiusque nemo te ductaverit !

In sui cultus monimentum
adscribebat
Carolus Sponius, M.D.
Monspel. Consiliarius et Medicus Regius, Collegio Med. et Profess. Lugdun. Aggregatus
.

[Noble jeunesse, qui portes en toi le divin pouvoir de la santé, tu cherches avec ardeur le chemin qui mène tout droit à ses temples, mais tu crains de t’engager au travers de très denses ténèbres, qui prendraient si entière possession de toi que tu en viendrais à nier ce que tu vois. Tu t’attaches à Horst, guide fidèle, Horst, la fleur des modernes Machaon, {b} savant, clairvoyant, tout empli de lumière. Nul ne te conduira plus agréablement et plus sûrement que lui !

Charles Spon, docteur en médecine de Montpellier, conseiller médecin du roi, agrégé au Collège des médecins et professeurs de Lyon, écrivait ces vers en témoignage de son admiration].


  1. V. note [32], lettre 458.

  2. V. note [4], lettre 663.

Dans sa lettre du 25 août 1657, Guy Patin avait adressé de nombreuses remarques à Horst sur la précédente édition de son « Guide » (1657), qui les avait généralement prises en compte dans celle de 1660.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 26 juillet 1661, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0709&cln=3

(Consulté le 29/04/2024)

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