Autres écrits : Consultations et mémorandums (ms BIU Santé  2007) : 15, note 4.
Note [4]

Palliatif : « qui ne fait qu’adoucir, ou guérir le mal en apparence. Les remèdes palliatifs ne font que flatter le mal, il faut aller à la source, à la cause, pour le guérir » (Furetière).

Employé juste avant, le mot stuphis (ablatif pluriel de stupha) n’appartient pas au latin classique ; Laurent Joubert (v. note [8], lettre 137) en a expliqué le sens dans ses Annotations sur toute la Chirurgie de M. Guy de Chauliac [v. note [57], lettre 104]. Avec l’interprétation des langues dudit Guy (c’est-à-dire l’explication de ses termes plus obscurs), divisée en quatre classes, chacune étant rangée selon l’ordre de l’alphabet (Rouen, David du petit Val, 1632, in‑8o, page 387) :

« Stupha disent les Barbares, ce que le vulgaire nomme étuve. C’est en grec hypocauste, si on l’échauffe par-dessous, ainsi que le porte le nom ; autrement, on la peut appeler d’un nom plus général de thermes, qui signifie tout lieu fort chaud, à suer. D’étuve, on dit étuver (et les Barbares stuphare) qui est prendre la vapeur de quelque liqueur échauffée. {a} Telle étuve peut être nommée vaporarium, jaçoit que {b} ce mot fût dit anciennement du fourneau par lequel l’hypocauste s’échauffait. »


  1. En dérivait aussi l’étuvement, « action par laquelle on étuve. L’étuvement est fort bon pour guérir les meurtrissures et les plaies » (Furetière).

  2. Encore que.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Consultations et mémorandums (ms BIU Santé  2007) : 15, note 4.

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(Consulté le 04/05/2024)

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