La physicochimie acquiert ses premières lettres de noblesse et les connaissances se transforment en produits totalement nouveaux, stables, sensoriels, plus filmogènes [1]. Il faut attendre 1910 pour voir apparaître les premières substances de synthèse capables d’abaisser la tension superficielle entre deux liquides non miscibles (l’eau et l’huile) et donc de faciliter leur cohabitation en un assemblage relativement stable, « l’émulsion ». Ce n’est qu’en 1928 à la publication des travaux de Josiah Willard Gibbs que les formulateurs intègrent les phénomènes de mouillage [2] pour améliorer
les qualités cosmétiques du maquillage et des crèmes.
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Portrait de J.W. Gibbs. Scientific Papers of J. Willard Gibbs, eds. H. A. Bumstead and R. G. Van Name. London and New York : Longmans, Green, and Co., 1906. |
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© Yale University. |
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Phénomène de mouillage. |
Le mouillage d'un liquide sur un solide désigne la forme que prend le liquide à la surface du solide. Plus l'angle de contact θ est grand, plus le mouillage du solide est difficile et plus l'adhérence de corps étrangers est faible. Les tensioactifs en diminuant la tension superficielle solide-liquide, facilitent le mouillage et la mise en suspension de particules solides se trouvant en surface permettant leur élimination, de la surface de la peau ou des cheveux.
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