La difficile période de la Seconde Guerre mondiale est marquée, en cosmétique comme dans de nombreux autres domaines, par la recherche de produits de substitution.
Devant les pénuries de savon et de glycérine se développe une recherche de substituts. Ainsi des plantes à saponines (saponaire, gypsophile ou quillajia) et/ou des alginates alcalins (issus des algues) fixés sur des charges minérales telles que le kaolin, l’argile ou le talc constituent de nouveaux produits doués d’un pouvoir détersif. Par ailleurs, se développent également les premiers émulsifiants de synthèse issus des corps gras et de polyols (monolaurate, monostéarate de sorbitane). Non ioniques, lipophiles souvent humectants, ils vont ouvrir une nouvelle voie pour la stabilisation
des émulsions. Gels de pectine, gélose et alginates sont proposés comme gels utilisables en cosmétique. Les formules sont plus légères, moins riches, les colorants naturels forment la base des maquillages.
