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[Savoyard] Né à Saint-Félix (canton de Rumilly) le 16 juillet 1776, Jean-Marie Baud était le fils d’un syndic (maire). Il débuta ses études de médecine à Grenoble et s’orienta vers la chirurgie militaire ; il participa aux campagnes d’Italie et à la guerre d’Espagne, avant d’obtenir son congé en mars 1802. Venu à Paris pour compléter sa formation, il y soutint sa thèse pour le doctorat le 30 ventose an XII (21 mai 1804), présentant des « Considérations médicales sur le tétanos » (BIU santé, Paris, 1804, n°196, 25p.). Le professeur Petit présidait le jury, composé de ses collègues Radel, Deyeux, Dubois, Fourcroy, Hallé et Lallement. L’impétrant s’est appuyé sur les observations recueillies pendant plusieurs années dans les hôpitaux militaires et extraites d’un travail plus étendu, intitulé « Essai sur le tétanos ». La mort est « la terminaison la plus ordinaire dans les accès du spasme ». L’étiologie restait bien obscure à l’époque. Les tentatives pour calmer le système nerveux furent le plus souvent décevantes malgré l’emploi de l’opium associé à d’autres drogues. Grâce au Journal des connaissances médicales du Dr. Caffe dans sa rubrique nécrologique (BIU santé), mais aussi à Louis Guilland (BIU santé et Gallica) et J. Philippe (les gloires de la Savoie, Paris/Annecy/Chambéry, 1863, Gallica), la carrière ascendante de J-M Baud a pu être rapportée. Après sa soutenance, il a pris du service en Santé marine à Brest, puis Anvers. En 1811 il exerce à Bruxelles, proche du Pr. Curtet, originaire de Chaumont en Savoie. Fixé en 1817 à Louvain il devient lecteur à l’Université avant d’être promu professeur Ordinaire en 1821 et recteur en 1828. En 1832, il est envoyé en Angleterre pour étudier le choléra, avant d’être élu doyen de la faculté. Il est mort à Louvain le 11 mars 1852. Son buste rappelle sa mémoire à l’hôpital Saint-Pierre. Ses écrits furent multiples, parmi lesquels une « Nosographie chirurgicale », consacrée surtout aux plaies par armes à feu, la description d’un appareil d’extension permanente pour les fractures, la noix vomique pour traiter les diarrhées et même la laryngotomie dans un cas de suffocation. |