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Neveu de Johann Peter Frank, le père de Joseph, et donc cousin germain de ce dernier, Ludwig Frank était né en 1761 à Lauterburg. Il étudia la médecine à Göttingen auprès de Richter et Murray, mais surtout avec son oncle, qu’il suivit à Pavie, où il soutint sa thèse de doctorat en 1787. Deux ans plus tard, il s’installa à Mailand (Lombardie), tout en devenant médecin en second du grand hôpital. De 1791 à 1796, il prit part à la rédaction du "Nuovo giornale della piu recente letteratura med-chir. d’Europa" (12 vol). Il quitta alors Mailand pour Florence, où il devint adepte des idées de John Brown, l’écossais, en éditant une "Biblioteca med. Browniana" (3 volumes, Florence, 1797). La même année, il se rendit en Egypte par Malte et Rhodes. Il fut présenté par Monge et Berthollet au général Bonaparte, dont il devint le médecin à l’armée d’Orient, et membre du conseil sanitaire au Caire. Rentré en France avec les troupes de l’Expédition, il publia les résultats de ses expériences en Egypte : "mémoire sur le commerce des nègres au Caire et les maladies auxquelles ils sont exposés en y arrivant" (Paris, 1802). La même année il visita Carthage, et fut nommé par les français médecin de l’hôpital militaire d’Alexandrie et inspecteur des Eaux thermales. En 1805, il devint médecin d’Ali, le pacha redouté de Janina, poste créé par son oncle, qu’il garda jusqu’en 1810. Puis il revint pour la seconde fois à Paris, où il publia le résultat de ses observations. Nommé médecin-chef de l’hôpital militaire de Corfou, il devint membre, puis vice-président de l’Académie d’Ionie. Il quitta brusquement les îles avec les français en 1814 et se rendit à Vienne auprès de son oncle jusqu’en 1816, jusqu’à ce que ce dernier le fit nommer médecin personnel de Marie-Louise, duchesse de Parme. Il participa à la rédaction de plusieurs revues et à l’administration de plusieurs établissements. En 1821, il a été promu inspecteur de la faculté médico-chirurgicale. Il mourut le 9 Mai 1825. Parmi ses publications ont pu être retenues : Collection d’opuscules de médecine pratique, Parme, 1817 ; en allemand, von Ernst Rincolini, Brünn, 1817 De peste, dysenteria et ophtalmia aegyptica, Wien, 1820 Une traduction de Saissy "Ueber die Krankheit des inneren Ohres". Sources consultées : BLHA |