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[Savoyard] Le 14 août 1832, Ferdinand François, « d’Aix les Bains en Savoie », a soutenu sa thèse pour l’obtention du doctorat en médecine à la faculté de Paris « A propos du choléra-morbus épidémique », (BIU Santé, Paris, 1832, n° 165, 40 p.). Le jury était présidé par le professeur Bérard, entouré de ses collègues Richard, Cloquet et Boyer. Les Drs. Hatin et Rochoux, Agrégés, étaient présents. Le Doyen de l’époque était le Professeur Orfila. L’impétrant insista sur la propagation de cette maladie, la qualifiant d’épidémique. Dans ses caractères cliniques, le Dr Ferdinand François a rapporté une observation rédigée par un médecin qui en a été atteint, à issue heureuse exceptionnelle. Le traitement de l'époque reposait sur des potions cordiales et anti-émétiques, des cataplasmes et des frictions. L’année 1832 entraîna, rappelons-le, la mort de Casimir Périer, président du Conseil, le 16 mai, après plusieurs rémissions de cette maladie. D’autres thèses ont porté sur ce sujet cette année-là. F. François et Ch. Fraisse publièrent la même année un « Répertoire complet et analyse des diverses méthodes de traitement appliquées au choléra-morbus en France et dans les pays étrangers » (Paris, Mansut, 1832, 236 p., BIU Santé, 34220). Les deux auteurs étaient « attachés en permanence à l’un des bureaux de secours pendant l’épidémie de Paris ». Il est question de formes sporadiques, épidémiques et contagionistes. Cette large rétrospective rapporte notamment l’instruction pratique de l’Académie de médecine sur le choléra-morbus : lancette et sangsues pour permettre des émissions sanguines, repos au lit, bains tièdes, bains de vapeur, frictions, opium, laudanum de Sydenham, sinapismes… signalant le risque de constipations après. En 1854, l’Annuaire général du commerce, de l’industrie, de la magistrature et de l’administration ou Almanach des 500.000 adresses (Firmin Didot) indique deux docteurs François à Paris, sans prénom, rue Beaurepaire, 8 et cité Gaillard, 4. L’un des deux était très probablement le savoyard. |