À Johannes Antonides Vander Linden, le 11 avril 1659
Note [2]
V. note [1], lettre 547, pour la vive querelle qui opposait depuis le début de 1658 Philippe Douté à Bertin Dieuxivoye sur les vertus curatives du suc cyrénaïque (avec en arrière-plan, me semble-t-il, la proche victoire du clan antimonial de la Faculté parisienne). L’ouvrage en cours d’impression était la Defensio de Dieuxivoye (Paris, 1659), qui fut bientôt suivie d’une seconde édition augmentée de la Diaitriba de Douté. En taisant le nom de Dieuxivoye, Guy Patin ne faisait pas mystère du camp qu’il avait choisi dans cette dispute.