Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647)
Note [63]
Deux satiristes latins que vénérait Guy Patin l’ont de nouveau inspiré, avec mise en exergue des fragments cités.
Aridum et ore ferens acinum semesaque lardi
frusta dedit, cupiens varia fastidia cena
vincere tangentis male singula dente superbo.[Se mettant en bouche raisins secs et lardons à demi rongés, il essayait en vain de varier les mets pour vaincre les dégoûts de celui qui mâchonne tout d’une dent dédaigneuse].
Perpetua anxietas nec mensæ tempore cessat,
faucibu ut morbo siccis interque molares
difficili crescente cibo, sed vina misellus
expuit.[Son anxiété est permanente, sans même le quitter au moment des repas : il a la gorge sèche, comme dans la fièvre, et, rebelle, la nourriture s’accumule entre ses molaires ; quant aux vins, le malheureux les recrache].