[Ms BIU Santé no 2007, fo 221 ro | LAT | IMG]
Je n’ai pas voulu souffrir que le présent porteur retourne dans votre pays les mains vides ; je prends donc la plume pour vous saluer et vous dire que je vous ai récemment écrit une bien longue lettre, ce 3e de novembre. [1] Je salue de tout cœur vos imprimeurs, les excellents MM. Schönwetter [2] et Matthias Götze. [3] Je ne suis pas encore parvenu à récupérer vos livres ; cependant, je vous exhorte à faire en sorte que nul ne m’envoie plus rien depuis Francfort, pour éviter que ces voleurs ne s’en emparent. [2][4][5] Vale, très distingué Monsieur, ainsi que M. Horst, [6] et continuez de m’aimer.
De Paris, le 16e de novembre 1667.
Vôtre de tout cœur, G.P.