À Claude II Belin, le 28 juillet 1642

Note [2]

Avec le sang, la pituite (lymphe) et la bile noire (atrabile), la bile jaune était une des quatre humeurs fondamentales, assimilée au feu (v. note [4], lettre de Jean de Nully, datée du 21 janvier 1656) : « humeur jaune et âcre qui est dans le corps des animaux. Le fiel [vésicule biliaire] est le réceptacle de la bile. Un dégorgement de bile, quand il n’est pas trop violent, est fort bon pour la santé » (Furetière).

Produite par le foie, la bile joue un rôle essentiel dans l’absorption intestinale des graisses et dans leur évacuation. Sa rétention, par obstruction des canaux qui la véhiculent, produit un ictère (jaunisse). « Les gens d’une humeur bilieuse, d’un tempérament bilieux, sont plus propres pour la guerre que pour l’étude. Les gens bilieux sont colériques » (ibid.).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 28 juillet 1642, note 2.

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(Consulté le 24/04/2024)

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