À Charles Spon, le 8 mars 1644
Note [35]
« l’indication d’une malignité plus pressante l’emporte sur l’embrasement fébrile. Soit, mais qu’alors excelle la saignée, et non ces cardiaques : elle vide les veines, elle délivre les parties, elle éloigne la putréfaction, elle soulage la nature, elle diminue l’abondance des humeurs qui l’alourdissent et l’exaspèrent ; enfin elle bénéficie à mille malades si on y recourt souvent, au lieu et au moment opportuns ; et de même que la bonne fortune excelle dans les affaires des mortels, de même la saignée excelle dans le traitement de la variole, pour la juguler [y faire la pluie et le beau temps, en remplir la page de la recette et celle de la dépense (Pline, v. note [2], lettre 626)]. »