À Charles Spon, le 16 avril 1645

Note [3]

Quand les complications de la petite vérole (variole, v. note [4], lettre 81), notamment pulmonaires, n’avaient pas emporté le patient, la maladie lui laissait souvent sur la peau des cicatrices indélébiles. L’idée que la vaccine (variole des vaches, cowpox) pût protéger contre la variole humaine vint au xviiie s. en observant que les vachères anglaises n’avaient pas le visage grêlé. Guy Patin faisait ici preuve de sagacité pronostique : les complications mortelles immédiates de la variole ont plus de poids que ses séquelles cutanées, qui étaient le principal souci des mères.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 avril 1645, note 3.

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(Consulté le 27/04/2024)

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