À Charles Spon, le 20 mars 1649
Note [63]
Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome i, page 132, 26 janvier 1649) :
« Déjà le Parlement a essayé divers avis d’argent caché en divers lieux, comme aux Carmélites des rues Chapon et Court-au-Villain dans le Marais, où l’on disait qu’il y avait beaucoup d’argent caché ; et chez la duchesse d’Aiguillon à Luxembourg, où l’on a défait un plancher sans rien trouver. »
La duchesse d’Aiguillon, nièce de Richelieu, que Guy Patin désignait ici sous son nom de jeune fille (Marie-Madeleine de Vignerod, dame de Combalet), ne parvint jamais à se débarrasser des soupçons que l’immense fortune héritée de son oncle faisait peser sur elle (v. note [22], lettre 80, pour le transfert de cinq millions aux Carmélites de la rue Chapon, dont on l’avait soupçonnée en 1643).