À Charles Spon, le 11 juin 1649

Note [20]

« qui soutiennent en cachette les apothicaires, pour faire fortune, honnêtement, ou sinon par quelque moyen que ce soit ».

Le début est une citation favorite de Guy Patin, tirée d’Horace (Épîtres, livre i, lettre 1, vers 65‑66) :

Is ne tibi melius suadet qui « rem facias, rem
si possis, recte, si non, quocumque modo rem »
.

[Celui qui te donne le meilleur conseil n’est-il pas celui qui te dit : « fais fortune, honnêtement, si tu peux, sinon par quelque moyen que ce soit »].

Telle que transcrite dans les éditions antérieures (adhuc in occulto pharmacopolis), la fin est intraduisible, faute d’un verbe dans la proposition principale ; le remplacement de l’adverbe adhuc par le verbe intransitif adsunt n’est qu’une proposition visant à donner une syntaxe correcte et un sens plausible au texte de Guy Patin, dont l’original a été perdu.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 11 juin 1649, note 20.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0181&cln=20

(Consulté le 26/04/2024)

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