À Charles Spon, le 17 septembre 1649
Note [30]
Bouquer : « ce verbe ne se dit proprement qu’en parlant d’un singe, lorsqu’on le contraint de baiser quelque chose qu’on lui présente, comme le pouce, le bout d’un bâton, etc. “ Ce singe a eu bien de la peine à bouquer. Faire bouquer un singe. ” On dit aussi à un singe, “ Bouquez cela ” ; et dans cette phrase, bouquer est employé activement. Il signifie figurément céder à la force, être contraint à faire quelque action de soumission. “ Il a longtemps résisté, mais à la fin il a bouqué. Il a fallu bouquer. On l’a fait bouquer ” » (Académie).