À Charles Spon, le 24 septembre 1649
Note [14]
« l’infortunée se consume d’amour » ; Virgile (Énéide, chant iv, vers 68‑69) :
Uritur infelix Dido totaque vagatur
[L’infortunée Didon se consume d’amour et erre telle une folle par toute la ville].
urbe furens.
Mme de Motteville (Mémoires, page 303) :
« Pendant que le cardinal Mazarin pensait à sa conservation, la reine se trouva mal, sans doute du chagrin qu’elle reçut, voyant que ces brouilleries ne pouvaient finir malgré tout ce qu’elle faisait pour les apaiser. Elle eut de grands vomissements de bile et même un peu de fièvre, et elle fut quelques jours sans voir que ceux qu’elle ne pouvait chasser. »