À Charles Spon, le 22 mars 1650

Note [9]

Nicolas Goulas (Mémoires, tome iii, page 204) :

« Le grand embarras de M. le cardinal venait de ses bons amis les frondeurs, qu’il savait ne le pas aimer ; et d’ailleurs, allant en Bourgone, il laissait Monseigneur circonvallé par eux {a} et doutait qu’il ne se rendît à leurs complaisances. Car il fallait un Conseil à Paris, le siège de l’empire, {b} et celui qu’il y avait destiné était composé de Monseigneur et de MM. de Châteauneuf, d’Avaux, Servien et Le Tellier, si ce n’est qu’on veuille dire que les deux derniers étaient là les surveillants de la Fronde, qui prenaient garde à ses déportements et à la manière dont Monseigneur se comporterait avec elle. » {c}


  1. Le duc d’Orléans encerclé par eux.

  2. Du gouvernement.

  3. V. note [15], lettre 220, pour un avis concordant de Mme de Motteville.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 22 mars 1650, note 9.

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(Consulté le 15/10/2024)

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