À Charles Spon, le 8 juillet 1650
Note [23]
Jean de La Ruelle (Soissons 1474-Paris 1537) apprit de lui-même les langues grecque et latine, dont il se servit utilement pour la traduction des œuvres de Dioscoride et d’Actuarius. Il vivait à Paris dans l’intimité de Guillaume Budé, lequel faisait si grand cas de son travail qu’il lui donnait le surnom d’Aigle des interprètes. La Ruelle publia aussi des éditions d’Hippocrate, de Galien, d’Euclide, de Celse et de Pline. Docteur régent de la Faculté de médecine de Paris en 1502 (Baron), il en fut élu doyen de 1508 à 1510. Il fut l’un des médecins de François ier. La Ruelle mourut chanoine de Notre-Dame. Parmi les travaux de botanique qu’il a laissés, Guy Patin mentionnait ici ses De Natura stirpium libri iii [Trois livres sur la Nature des plantes] (Paris, 1536, in‑fo, pour la première de nombreuses éditions) (J. in Panckoucke).