À Charles Spon, le 10 mai 1652
Note [22]
Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome ii, pages 214‑215, après-midi du 30 avril 1652) :
« les colonels et capitaines de Paris ont été mandés au palais d’Orléans de la part de Son Altesse Royale et y ont été pour prendre l’ordre de faire corps de garde le lendemain aux avenues {a} des marchés.
Le prévôt des marchands y allant fut accueilli d’injures, comme mazarin, par la canaille assemblée ; et comme il en sortit, contre l’avis de beaucoup de gens qui lui conseillaient de se tenir encore là jusque dans la nuit, il fut attaqué avec pierres et bâtons, et fut contraint de se sauver, abandonnant son carrosse, qui fut mis en pièces. Il n’osa s’en aller en sa maison et coucha à l’Hôtel de Ville. »
- Entrées.