À Charles Spon, le 5 juillet 1652

Note [13]

Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome ii, page 242, mardi 25 juin 1652) :

« Les conseillers, à la sortie, furent tous maltraités par la canaille et les présidents s’étant retirés chez le premier président jusqu’à cinq heures, comme ils en pensèrent sortir, trouvèrent encore cette canaille assiégeant les portes de la cour du Palais ; tellement que le président Le Coigneux fut contraint de mettre pied à terre et l’épée à la main pour se faire passage ; et deux garçons de boutique lui tirèrent chacun un coup de pistolet ; mais un sergent se trouvant là avec une hallebarde, fit faire place au président qu’il reconnut et qui passa de la sorte.
Aucuns {a} conseillers se jetèrent en boutiques de merciers et y furent jusqu’à ce que l’on vît la canaille retirée, comme le conseiller Le Vasseur chez un mercier au pont Notre-Dame. »


  1. Certains.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 juillet 1652, note 13.

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(Consulté le 27/04/2024)

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