À Charles Spon, le 22 décembre 1654
Note [20]
« Je prie bien pour son âme parce qu’il fut un excellent homme. »
Pétri d’humorisme hippocrato-galénique, Guy Patin est devenu incompréhensible aujourd’hui quand il associe la goutte à un excès de bile ou pire, d’atrabile (bile noire, humeur qui n’a jamais eu d’existence matérielle) ; à moins d’assimiler (fort acrobatiquement) l’acide urique, dont l’excès cause ce qu’on appelle aujourd’hui la goutte (v. note [30], lettre 99), à une forme de bile jaune, voire de bile noire (par transformation de l’une en l’autre ?).