À Charles Spon, le 24 décembre 1655

Note [26]

Sainte-Beuve (Port-Royal, livre iii, chapitre vi ; tome ii, page 62) :

« À dater du 20 décembre, M. le Chancelier (Séguier) eut ordre du roi d’assister aux séances et il y vint avec son cortège de cérémonie, huissiers et hoquetons, {a} sous prétexte de maintenir l’ordre et de commander la liberté, mais dans le vrai, pour surveiller et faire incliner les voix. »


  1. Archers.

Le 17 janvier 1656, le syndic de Sorbonne, Claude-Denis Guyart, pour empêcher que les débats ne s’éternisent, avait fait voter une décision limitant à une demi-heure le temps de parole de chaque docteur. On fit donc apporter un sablier avec lequel certains défenseurs d’Arnauld prirent des libertés. Le 24 janvier, le Chancelier Séguier vint assister aux séances et imposer strictement la limitation du temps de parole (Le Guern).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 24 décembre 1655, note 26.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0430&cln=26

(Consulté le 26/04/2024)

Licence Creative Commons "Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.