À André Falconet, le 18 décembre 1663
Note [2]
Éphore : « magistrat qui était établi à Sparte pour brider l’autorité des rois, comme les Romains avaient établi à Rome les tribuns du peuple pour brider celle des consuls. Les éphores ont quelquefois chassé et fait mourir les rois. Ce mot vient du grec ephoran, intueri [inspecter]. C’était à eux d’être les inspecteurs de toute la république » (Furetière).
Le plus proche équivalent français de ce mot est « intendant » : « dans la maison d’un prince, d’un grand seigneur, son premier officier qui a le soin et la conduite de sa maison, de son revenu et de ses affaires » (ibid.). On peut aussi tenir l’éphore d’un jeune noble pour son précepteur (v. note [7], lettre latine 292).