À André Falconet, les 21, 23 et 25 décembre 1664
Note [18]
Une parodie manuscrite anonyme du Cid qui circulait à cette époque, intitulée Colbert enragé, mettait ces vers dans la bouche du puissant ministre (Petitfils c, pages 453‑454) :
« […] Oui, c’est le plus grand de mes maux,
Et pourvu que Fouquet périsse,
Que ce soit par poison, ou qu’il meure en justice,
C’est là le seul moyen de me mettre en repos ;
Je m’accuse déjà de trop de négligence,
Courons à la vengeance ;
Je suis avare et dur, n’importe, cher Berryer,
Je veux y consacrer trois ou quatre pistoles
À trouver un cuisinier
Qui l’empoisonne à Pignerol. »