À Hugues II de Salins, les 25 et 31 janvier 1656
Note [44]
« au livre vii de l’Éthique, {a} dernier chapitre. Ceux qui sont de nature mélancolique ont toujours faim de remèdes, car leur corps mal tempéré est toujours irrité contre une chose ou une autre, et comme disposé à la mordre ; et ce de quoi les gens irrités ont faim, ils l’ont avec impétuosité. » {b}
- Éthique à Nicomaque.
- La traduction académique et complète de ce passage est :
« Mais les hommes d’un tempérament mélancolique sont comme dans un état de maladie, qui exige, pour ainsi dire, des remèdes ; car la nature et l’âcreté de leurs humeurs entretiennent dans leur corps une irritation continuelle, et ils sont toujours en proie à des désirs violents. Or, le plaisir dissipe leurs peines, s’il y est contraire, et même quel qu’il soit, pourvu qu’il soit très vif ; et voilà pourquoi ils deviennent souvent débauchés et vicieux. »