À Johann Caspar I Bauhin, le 9 septembre 1638
Note [5]
« écrase la tête du serpent », application au petit dauphin et à la guerre de Trente Ans des paroles du Salve, horologium [Salut, cadran solaire] qu’on chantait à l’office de la Conception de la Sainte Vierge :
Solis hujus radiis
[Quand se lève l’aurore, Marie étincelle aux rayons de ce soleil, elle brille en sa conception ; lis parmi les épines, elle écrase la tête du serpent ; belle comme la Lune, elle illumine les égarés].
Maria coruscat,
Consurgens aurora,
In conceptu micat ;
Lilium inter spinas,
Quæ serpentis conterat
Caput : pulchra ut luna,
Errantes collustrat.