À Heinrich Meibomius, le 1er avril 1665
Note [7]
« qui, jadis à Rome, fut tour à tour histrion, aurige, incendiaire, bourreau de sa mère et de son précepteur, etc. » : imitation de Tacite (v. note [16], lettre 564).
Suétone (Vies des douze Césars, Néron, livre vi, chapitre liii) a parlé de Néron aurige (conducteur de char), passionné par les jeux du cirque :
Destinaverat etiam, quia Apollinem cantu, Solem aurigando æquiparere existimaretur, imitari Herculis facta ; præparatumque leonem aiunt, quam vel clava vel brachiorum nexibus in amphitheatri harena spectante populo nudus elideret. [Voyant qu’on le comparait à Apollon pour le chant, et au soleil pour l’art de conduire un char, il voulut imiter aussi les exploits d’Hercule. On avait même, dit-on, préparé le lion qu’il devait combattre nu, en présence du peuple, sur le sable du cirque, et assommer de sa massue ou étouffer de ses bras].