Autres écrits : Traité de la Conservation de santé (Guy Patin, 1632) : Chapitre VIII
Note [7]
Claudian, Panégyriques, iv, partie ii, vers 131‑134 :
Magicienne et empoisonneuse mythique dans L’Odyssée, Circé vivait dans l’île d’Æa (Fr. Noël) :« La débauche, qui est toujours abandonnée à l’empire du corps, est un mal fort doux, mais elle couvre l’esprit de ténèbres et elle effémine les organes plus énergiquement que les herbes de Circé elle est certes caressante en apparence, mais rien n’est plus hideux qu’elle. »
« Ulysse, jeté sur ses côtes par la tempête, éprouva la puissance de ses enchantements sur ses compagnons changés en pourceaux par la vertu d’une liqueur magique ; mais fut sauvé par Mercure, qui lui donna l’herbe moly {a} pour le préserver des charmes de la magicienne, et lui prescrivit de tirer son épée au moment qu’elle voudrait le toucher de sa baguette, et de la contraindre de jurer par le Styx qu’elle le traiterait bien, sans quoi il la tuerait. D’autres prétendent qu’il but de la même liqueur, mais que Minerve lui enseigna une racine qui lui servit de contrepoison. Grâce au secours des dieux, Ulysse échappa à ses pièges, resta un an avec elle, et la rendit mère de deux enfants, Agrius et Latinus. » {b}
- V. note [31] de la thèse sur la Sobriété (1647) pour le moly dont Homère a chanté les vertus dans le chant x de L’Odyssée
- V. notule {a}, note [12], lettre 271, pour une autre fable homérique sur Circé.