Port
Frais et salaires de ce qu’on porte, qu’on voiture, qu’on conduit : il a tant fallu payer à ce crocheteur pour le port d’un coffre, d’un cent de fagots ; les rouliers, les messagers prennent tant par livre pour le port des hardes et des ballots ; les trésoriers se font taxer de grosses sommes pour les ports et voitures d’argent ; il coûte à ce banquier mille francs tous les ans en ports de lettres (Furetière). Ordinairement, le port d’une lettre ou d’un paquet devait être payé par le destinataire. Quand l’expéditeur avait payé le droit postal, son envoi était dit franc de port. Le tarif variait selon la distance et le poids du courrier : par exemple, pour une lettre, il était de trois sols entre Paris et Lyon. Il était courant d’éviter la dépense du port en confiant son envoi à un voyageur de ses relations.