L. latine 54.  >
À Christiaen Utenbogard,
le 7 juillet 1656

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Christiaen Utenbogard, le 7 juillet 1656

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1087

(Consulté le 05/12/2024)

 

[Ms BIU Santé no 2007, fo 43 vo | LAT | IMG]

Au très distingué M. Christiaen Utenbogard, à Utrecht.

Très distingué Monsieur, [a][1]

J’ai reçu le 5e de juillet la très aimable lettre que vous m’avez écrite le 13e de janvier de cette année. Je ne doute pas qu’elle ait fort longtemps traîné chez notre grand ami M. Vander Linden, [2] parce qu’il a reporté de jour en jour le moment de m’écrire. Afin qu’il ne perturbe plus nos relations, nous laisserons désormais de côté votre théologien Voetius, dont dont je pensais le plus grand bien. [1][3][4] Nous avons aussi laissé partir cette jeune fille de chez vous avec sa tante : Mortui mortuos sepeliant[2][5][6] Si jamais vous rencontrez quelque Parisien s’en retournant ici, écrivez-moi par son entremise, vous pourrez même ainsi m’envoyer ce que vous aurez d’opuscules. Sinon, faites-en un paquet et adressez-le à M. Vander Linden qui aura soin de me les faire délivrer en toute sûreté. Quand vous m’écrirez, adressez votre lettre À Monsieur M. Patin, docteur en médecine et professeur du roi, dans la place du chevalier du Guet à Paris[7] Je vous offre le jeton d’argent que vous avez désiré ; plusieurs autres suivront, si vous voulez. [3][8] Par votre intermédiaire, ne pourrai-je pas obtenir l’Oratio de Johann Freitag sur la fonction du pharmacien, paru à Groningue, in‑4o, en 1633 ? Je sais qu’il est rare et difficile à trouver. Efforcez-vous pourtant de m’en faire parvenir un exemplaire, et vous me tiendrez pour infiniment redevable à votre égard. Un jeune étudiant en médecine originaire de Nimègue, nommé Pels, qui est ici mon auditeur, vous salue ; il pense qu’on peut facilement trouver cette Oratio chez certains médecins ou libraires de votre ville. Dieu fasse qu’il en soit ainsi ! [4][9][10] Que fait votre Canter, s’est-il marié, où habite-t-il ? [11] Notre Riolan est en vie et se porte bien. [12] Vale, excellent Monsieur, et continuez de m’aimer comme vous faites.

Votre Guy Patin de tout cœur, docteur en médecine et professeur royal. [3][13]

De Paris, ce vendredi 7e de juillet 1656.


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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