Note [1] | |
Guy Patin a parlé de ce Nicolas Bailly, chirurgien barbier de Troyes, dans ses Commentaires de la Faculté de médecine de Paris (v. note [3] des Actes de 1651‑1652) en date du samedi 4 novembre 1651, jour où il fut prolongé dans le décanat pour une seconde année. Le Mémoire Coll. méd. Troyes (pages 11‑12) donne à réfléchir sur cette disgrâce de Bailly : prétendant donner de son chef des remèdes internes aux malades, le syndic des médecins de Troyes l’avait assigné devant le Parlement de Paris ; il s’était défendu en disant
Ce remède (anesthésique avant l’heure) fut reconnu pour n’être que des grains somnifères donnés sous différentes formes. M. Eustache Lenoble, lieutenant général, avait rendu sa sentence du 26 janvier 1651 :
La correspondance de Guy Patin avec Claude ii Belin nous apprend que, par représailles contre Bailly, le Collège des médecins de Troyes allait bientôt refuser de recevoir son fils, pourtant détenteur de lettres d’accréditation émanant de l’Université de Montpellier. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 31 janvier 1651, note 1.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0257&cln=1 (Consulté le 12/12/2024) |