À André Falconet, le 7 mars 1668, note 12.
Note [12]

La Triple Alliance de La Haye (v. note [2], lettre 970), qui avait associé les Anglais et les Hollandais contre la France, expliquait la fureur du roi (Mémoires de Louis xiv, tome 2, pages 342‑343, année 1668) :

« […] j’avais appris que les Hollandais, après de longues poursuites, avaient enfin fait résoudre les Anglais à s’unir avec eux par un traité fait à Bruxelles {a} le < 23 > janvier, dont le principal article était qu’eux et les autres États qui entreraient dans cette ligue travailleraient jusqu’au mois de mai, par toutes sortes d’offices et de persuasions, à faire conclure la paix entre la France et l’Espagne et que ce terme étant passé, ils y emploieraient des remèdes plus efficaces. Et je compris que cette convention, quoiqu’elle semblât regarder également les deux couronnes, {b} était néanmoins faite contre moi seul, tant parce qu’elle était résolue chez mes ennemis que parce qu’en l’état où étaient les affaires, la paix ne devait apparemment dépendre que de moi.

Les Suédois n’avaient pas encore signé ce traité, mais on les y croyait résolus et moyennant 700 000 livres de pension que leur payait la République de Hollande, ils s’engageaient à lui fournir 10 000 hommes de pied. »


  1. Sic pour La Haye.

  2. France et Espagne.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 7 mars 1668, note 12.

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(Consulté le 12/12/2024)

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