Note [2] | |
« La troupe fort servile des candidats estime pourtant que beaucoup lui est dû ». Cicéron a parlé de l’officiosissima natio candidatorum en deux endroits : au paragraphe xxxiii du Plaidoyer pour Muréna, « si toute cette troupe fort servile des candidats [illa officiosissima… tota natio candidatorum], qui ne permet à personne d’entrer sans escorte d’honneur dans la ville » ; et au paragraphe xxiii du Discours contre Pison, « Je soutiens qu’il ne vint presque personne de la troupe fort servile des candidats [de officiosissima quidem natione candidatorum], quoiqu’ils en eussent été avertis et priés ce jour-là même et plusieurs jours d’avance ». Guy Patin nous renseignait sur une coutume non écrite de la Faculté : les sollicitations des candidats et de leurs protecteurs pour obtenir un bon classement à un examen oral ; n’ayant pas que des inconvénients, ce genre de pratique n’a pas disparu (on en viendrait même à trouver suspect un candidat sans recommandation). |
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 10 mars 1638. Note 2
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