À Claude II Belin, le 13 avril 1641, note 2.
Note [2]

Les religieux de l’Ordre de la très Sainte-Trinité pour la rédemption des captifs, institué en 1198 par le pape Innocent iii, portaient en France le nom de trinitaires ou mathurins, qui leur est venu d’une ancienne Église de Paris, dédiée à saint Mathurin et nommée auparavant l’aumônerie de saint Benoît, que le chapitre de Paris leur avait donnée.

Leur couvent, les Mathurins de Paris, était situé dans le quartier latin, près de l’actuel croisement du boulevard Saint-Germain et de la rue Saint-Jacques ; des vestiges en sont encore visibles rue de Cluny, dans le ve arrondissement. L’Université, dirigée par la Faculté des arts (quatre nations), y tenait ses grandes assemblées.

Les mathurins portaient une robe blanche avec une croix rouge et bleue sur le ventre, composée de huit arcs de cercle. On les a surnommés les frères aux ânes parce que leur institution ne leur permettait à l’origine que de monter sur des ânes pour voyager. Leur principale activité était de collecter de l’argent pour racheter les captifs chrétiens des Maures d’Afrique du Nord.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 13 avril 1641, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0055&cln=2

(Consulté le 25/04/2024)

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