À Charles Spon, le 20 décembre 1652, note 2.
Note [2]

Ce sont les vers de l’Énéide (chant iv, vers 1‑4) sur la tristesse de Didon [Anne d’Autriche] se languissant d’amour loin de Thésée [Mazarin] :

At regina, gravi iamdudum saucia cura,
volnus alit venis, et cæco carpitut igni.
Multa viri virtus animo, multusque recursat
gentis honos : hærent infixi pectore voltus
.

[Mais la reine, blessée par l’angoisse oppressante de l’amour, entretient son mal en ses veines, se consume en un feu secret. Sans cesse lui reviennent à l’esprit la grande valeur, l’immense prestige de la race du héros dont les traits et les paroles lui restent fixés dans le cœur].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 20 décembre 1652, note 2.

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(Consulté le 25/04/2024)

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