Note [2] | |
George Monck (Merton, Devonshire 1608-1670), général anglais, avait d’abord servi la cause royale dans la révolution anglaise. Après un emprisonnement de deux années dans la Tour de Londres (1644-1646), il s’était converti à la cause républicaine pour devenir, sur terre et sur mer, l’un des plus solides soutiens d’Oliver Cromwell. Les graves perturbations que connaissait la République depuis la mort de son Lord Protecteur (destitution de son successeur Richard Cromwell, dissolution du Parlement, soulèvement de Booth) résolurent Monck, qui assurait alors le commandement militaire de l’Écosse, à se faire le champion de la restauration royale. Son premier acte fut de soutenir le Parlement moribond contre Lambert et son Conseil des officiers. Lambert décida de marcher contre Monck le 13 novembre 1659, mais ce fut en vain : ses troupes se débandèrent en raison du mauvais temps et de l’absence de solde. Victorieux sans s’être battu, Monck fut nommé général en chef de toutes les forces d’Écosse et d’Angleterre par le Parlement qui se reconstitua le 6 janvier 1660. À la tête de son armée écossaise, Monck allait se mettre en marche le 11 janvier pour atteindre et investir Londres le 13 février, puis être le premier à accueillir Charles ii quand il remit le pied dans son royaume, le 4 juin suivant, à Douvres. Monck allait crouler sous les honneurs et les récompenses, dont la moindre ne fut pas le duché d’Albemarle. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 25 novembre 1659, note 2.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0585&cln=2 (Consulté le 11/12/2024) |