Note [22] | |
« d’abord pour moi, ensuite [pour toi ?] michaud » : sur le manuscrit, une tache d’encre ou une épaisse biffure séparant secundo de « michaud » rend obscur ce qu’a voulu dire Guy Patin (le soulignement, qui indique le latin, passe sous le pâté, mais non sous « michaud »). Michaut est un « terme d’imprimerie, qui se dit ironiquement aux compagnons, lorsqu’ils sont accablés de sommeil » (Furetière) ; peut-être une réminiscence du métier d’imprimeur qu’aurait pratiqué Patin dans sa jeunesse… Néanmoins, cela s’assortit mal au « vieux proverbe » latin qui dit primo mihi, secundo tibi [d’abord pour moi, ensuite pour toi], car il s’agit de brocarder les jésuites. Dans la transcription de Reveillé-Parise, Michaud (avec initiale majuscule) oriente, peut-être plus justement, vers « Frère Michaud », pauvre diable ; un homme mécontent du traitement qu’on lui fait, dit de lui-même (Le Loyer des folles Amours, 1533) : {a}
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 5 février 1658, note 22.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0514&cln=22 (Consulté le 05/10/2024) |