À Charles Spon, le 9 avril 1655, note 23.
Note [23]

« L’aurige est emporté par ses chevaux, et le char n’obéit plus aux rênes » ; vers de Virgile (Géorgiques, chant i, vers 514) qui termine un fragment dont Guy Patin aimait aussi à citer le début (v. note [5], lettre 88) :

sævit toto Mars impius orbe,
ut cum carceribus sese effudere quadrigæ,
addunt in spatia, et frustra retinacula tendens
fertur equis auriga neque audit currus habenas
.

[Mars impie sévit dans l’univers entier, à la manière dont, une fois élancés des barrières, les quadriges se donnent du champ ; en vain l’aurige tire sur les rênes, il est emporté par ses chevaux et le char n’obéit plus aux rênes].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 9 avril 1655, note 23.

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(Consulté le 15/12/2024)

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