Note [3] | |
La majorité du roi, les 13 ans de Louis xiv, conférait à sa mère, Anne d’Autriche, jusque-là régente, le titre de reine mère ; cependant, suivant une coutume répandue, Guy Patin allait continuer de l’appeler reine, jusqu’au mariage de Louis xiv en 1660. La cour avait quitté Paris le 27 septembre ; son arrivée à Bourges le 8 octobre marquait le début de la guerre civile. L’absence de Condé au Parlement le jour de la majorité de Louis xiv (7 septembre, v. note [4], lettre 267) avait confirmé aux yeux de tous l’échec de sa réconciliation avec la Couronne, qui s’était alors alliée à la vieille Fronde menée par le coadjuteur. Exclu du gouvernement, accusé de connivence avec l’ennemi, et isolé politiquement à Paris, M. le Prince avait choisi de se rebeller ouvertement en partant à Bordeaux prendre possession de son gouvernement. Son entreprise hardie ne laissait à la cour d’autre issue que de partir à son tour vers la Guyenne pour la défaire. Une ultime tentative de conciliation du duc d’Orléans avait échoué (Journal de la Fronde, volume i, fo 492 ro, octobre 1651) :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 24 octobre 1651, note 3.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0269&cln=3 (Consulté le 06/12/2024) |