À Charles Spon, le 20 octobre 1654, note 3.
Note [3]

« sur cette partie, ce que pourtant ils n’ont pas osé tenter jusqu’ici. »

Cautère (du grec kaiein, brûler) est un terme générique servant à désigner les traitements qui agissent localement en brûlant la lésion (ulcère cutané, abcès, carie osseuse, etc.) sur laquelle on les applique. On en distinguait alors deux grandes catégories :

  • le cautère actuel était « un bouton de feu ou fer rougi » dont la forme (lame, pointe, olive…) variait selon l’indication ;

  • le cautère potentiel était un onguent corrosif (pierre à cautère) diversement composé « d’eau-forte, de cendre de gravelée [v. notule {a}, note [3], lettre 258], de figuier, de vigne, de tithymale, de tronc de choux ou autres caustiques » ; « il fait une petite plaie ronde, qu’on entretient avec un pois ou boule de lierre qui se met dedans, afin que les mauvaises humeurs du corps se purgent par là » (Furetière).

Ici comme ailleurs dans ses lettres, Guy Patin parlait de cautères potentiels, visant à évacuer les suppurations profondes.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 20 octobre 1654, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0375&cln=3

(Consulté le 11/05/2024)

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