À Charles Spon, le 11 janvier 1650, note 4.
Note [4]

Le P. Jacques Sirmond avait publié une Dissertatio in qua Dionysii Parisiensis et Dionysii Areopagitæ discrimen ostenditur [Dissertation où est montrée la distinction à établir entre Denis de Paris et Denis l’Aréopagite] (Paris, Sébastien Cramoisy, 1641, in‑8o de 75 pages).

Parmi nombre d’autres, Jean de Samblançat y avait répondu (de manière non anonyme) par son Galliæ palladium… [Palladium de Gaule…] (Toulouse, 1641, v. seconde notule {d}, note [20], lettre 207). Jean de Launoy se mêla de la querelle (v. la même note [20]).

Trois des titres les plus explicites de cette controverse sur les deux saints Denis ont été :

  • Copie de la lettre envoyée au R.P. Jacq. Sirmond, prêtre de la Compagnie de Jésus et confesseur du roi, sur le Livret des deux saints Denis. Par François Gerson, prêtre, docteur en théologie, et prédicateur ordinaire de Sa Majesté. En laquelle il montre que saint Denis l’Aréopagite, converti par saint Paul, a été le premier évêque de Paris, et apôtre des Gaules ; {a}

  • De unico Sancto Dionysio Areopagita Athenarum et Parisiorum episcopo, adversus Ioannis de Launoy Discussionem Milletianæ Responsionis Diatriba,

    [Diatribe sur l’unique saint Denis l’Aréopagite, à la fois évêque d’Athènes et de Paris, contre la discussion que Jean de Launoy a faite de la Réponse de Millet] ; {b}

  • Histoire chronologique pour la vérité de saint Denis Aréopagite, apôtre de France et premier évêque de Paris. Déduite de siècle en siècle depuis le temps des Apôtres jusques à nous. Confirmée par la créance universelle des Églises de France et étrangères, et par divers ordres sacrés ecclésiastiques. Approuvée par la mission des Compagnons de Saint-Denis en France. Autorisée par les saints conciles et synodes, par les papes et martyrologes. Reconnue par les rois de France. Avérée par les cardinaux, patriarches, archevêques, évêques, abbés et docteurs. Recueillie par les historiographes de la France et d’autres pays étrangers. par le R.P.F. Jacques Doublet, doyen de la royale abbaye de Saint-Denis en France. La vérité est si forte qu’au préjudice d’icelle nous ne pouvons rien dire ni taire ; mais pour elle (dit l’Apôtre) {c} nous surmontons toutes choses. {d}


    1. Paris, Ant. de la Perrière, 1641, in‑4o de 62 pages.

    2. Paris, 1643, in‑8o, publiée anonymement par Nicolas-Hugues Ménard (1585-1644), moine bénédictin mauriste, pour défendre Germain Millet, son confrère de la Congrégation de Saint-Maur.

    3. Saint Paul.

    4. Paris, Pierre de Bresche, 1646, in‑4o de 633 pages.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 11 janvier 1650, note 4.

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(Consulté le 11/12/2024)

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