À André Falconet, le 24 septembre 1658, note 4.
Note [4]

« de verre » : le verre d’antimoine « est de l’antimoine broyé, cuit et calciné par un feu violent dans un pot de terre jusqu’à ce qu’il ne jette plus de fumée, ce qui est une marque que tout son soufre est évaporé. On le réduit en verre dans le fourneau à vent, et alors il est fort diaphane, rouge et brillant, et de couleur d’hyacinthe. Le verre d’antimoine est le plus violent de tous les vomitifs qui se tire de l’antimoine » (Furetière). Réduit en poudre, le verre s’administrait sous forme de tablettes (comprimés). Il servait de base à la préparation du vin émétique en le mouillant dans du vin blanc.

Reveillé-Parise a écrit de citro au lieu de vitro, sans doute pour dire « de citron », mais par solécisme, car la forme correcte aurait dû être de citreo.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 24 septembre 1658, note 4.

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(Consulté le 14/12/2024)

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