À Charles Spon, le 17 novembre 1662, note 4.
Note [4]

« pourvu qu’il en manque ».

Guy Patin avait couvé Noël Falconet sous son aile pendant quatre années, et le voilà qui le traitait d’hypocrite, insolent et débauché ! Les premiers éditeurs des Lettres (1683) ont supprimé ce passage, préférant sans doute en épargner la lecture à Noël, alors encore vivant. Lui et son mentor avaient dû, en se séparant, échanger des paroles bien âpres, mais les lettres de Patin ne nous en ont rien appris de plus. Jusque dans ses dernières à André Falconet, il n’en a pas moins continué de lui parler fort régulièrement de Noël avec tendresse et sympathie, pour en savoir des nouvelles et se rappeler à son meilleur souvenir.

Les emportements affectifs (déversements d’atrabile) dont Patin était coutumier apparaissent ici dans toute leur vigueur.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 17 novembre 1662, note 4.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0736&cln=4

(Consulté le 19/04/2024)

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