Note [4] | |
La Sérénissime était extrêmement méfiante envers les étrangers, et tout particulièrement les ambassadeurs. Parmi bien d’autres preuves de cela, les pièces justificatives de l’Histoire de la République de Venise par Pierre Daru (Paris, Firmin Didot, 1819) donnent le texte et la traduction d’un édit du Grand Conseil 23 juin 1454, dont les articles 6‑9 sont spécialement éloquents à cet égard (tome sixième, page 73) : {a} « 6o Le tribunal aura le plus grand nombre possible d’observateurs choisis tant dans l’ordre de la noblesse que parmi les citadins, les populaires et les religieux. On leur promettra pour récompense de leurs rapports, lorsqu’ils seront de quelque importance, le droit de désigner quelques exilés qu’on relèvera de leur ban, l’expectative de quelques emplois, l’exemption de certaines contributions, ou autres privilèges. On les payera même en argent s’ils refusent toute autre récompense, mais ils n’auront point de salaire fixe. […] |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 24 juillet 1665, note 4.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0828&cln=4 (Consulté le 14/09/2024) |