Note [5] | |
Guy Patin était venu au logis parisien des frères Sainte-Marthe pour leur porter ses vers et ceux de son ami Jean de Nully. Ne les y ayant pas trouvés, il leur avait sur-le-champ écrit cette lettre de requête, aussi inutile que pleine d’espérance. Georges Gilles de la Tourette (pages 26‑30) a insisté sur les solides liens d’amitié qui se sont noués entre Théophraste Renaudot et les Sainte-Marthe, Scévole i et ses deux fils, à Loudun, à partir de 1618. À Paris, par la suite, Guy Patin et Renaudot ont pu se rencontrer au sein de cette érudite famille. La présente lettre le suggère, mais sans bien sûr l’établir formellement. Les frères Sainte-Marthe firent à leur compatriote Renaudot l’honneur de figurer dans le Tumulus de leur père, {a} avec ces vers (page 25) intitulés Imitation, qui sont une adaptation française du poème latin qui précède, In Obitum Scævolæ Sammarthani [Sur la mort de Scévole i de Sainte-Marthe], signés N. Chevalier, supremæ Vectigalium Curiæ primarius præses : {b}
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Abel, dit Scévole, et Louis de Sainte Marthe, le 19 septembre 1630, note 5.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1018&cln=5 (Consulté le 20/09/2024) |