À André Falconet, le 28 février 1650, note 6.
Note [6]

Il avait paru une Lettre du roi sur la détention des princes de Condé et de Conti, et duc de Longueville. Envoyée au Parlement le 20 janvier 1650 (Paris, Imprimeurs et libraires ordinaires de Sa Majesté, 1650, in‑4o),

Dans son Journal des guerres civiles (tome i, page 207219), Dubuisson-Aubenay a dit de cette Lettre qu’on la croyait :

« avoir été travaillée par M. de Lionne depuis un mois entier et non encore mise au net, quoique depuis six heures du matin {a} ledit sieur du Plessis ait travaillé avec ses commis chez M. le cardinal ; ainsi que les trois autres secrétaires d’État y ont aussi travaillé, pour faire dépêches en leurs provinces, comme elle n’était achevée de transcrire à cause de sa prolixité qui est de neuf feuillets de papier bien pressés et raturés, ledit sieur de Lionne, par ordre exprès de la reine, l’a lue, comme en ayant l’intelligence mieux que ledit sieur du Plessis à qui il touchait {b} d’en faire la lecture. Elle a été ensuite envoyée chez le Gazetier pour être imprimée tout le reste du jour et de la nuit suivante, afin de l’avoir pour le jeudi matin, {c} à dix heures, à lire en Parlement. […]

On travaille {d} à une apologie pour lesdits princes prisonniers. Elle a depuis été secrètement imprimée et distribuée, jusqu’au nombre de 500 copies, portées aux portes des maisons par des gens inconnus sous le titre de Réponse à la lettre écrite au Parlement, sous le nom du roi, sur la détention de M. le Prince. »


  1. Le 19 janvier.

  2. Appartenait.

  3. Le 20 janvier.

  4. Le samedi 5  février.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 28 février 1650, note 6.

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(Consulté le 26/04/2024)

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