À André Falconet, le 29 octobre 1660, note 9.
Note [9]

Renvoyant à ce passage de Guy Patin, Simone Bertière (b, page 461) note :

« Louis xiv ne mentait pas en annonçant à Charles ii {a} la reprise des poursuites contre Retz à Rome. Non qu’il cherchât vraiment à engager l’impossible procès, mais il voulait marquer que les spéculations sur le retour en grâce du cardinal étaient vaines. Car le pape, comme tout le monde, croyait qu’une révolution de palais ne manquerait pas de suivre la mort de Mazarin. Les relations étaient fraîches entre la France et le Saint-Siège. Nous n’avions pas d’ambassadeur à Rome depuis le rappel de Lionne en 1656. Alexandre vii avait mal reçu, à l’automne de 1660, la démarche de Colbert qu’on lui avait envoyé pour traiter, non du rétablissement de Retz, comme certains le crurent, mais de son exclusion définitive. Il avait été réticent, se déclarant offensé qu’on lui eût délégué un roturier obscur. »


  1. Roi d’Angleterre.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 29 octobre 1660, note 9.

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(Consulté le 26/04/2024)

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